Jean Lavigne Bagnard Histoire Vraie – Bagnard, Jean Lavigne The Real Deal – Ottavia Piccolo parvient cependant à sortir son épée de son fourreau comme l’honnête et sensuelle Félicie. René Mangin, un codétenu du sous-camp de Wiener Neustadt, se souvient des derniers jours de Jean Lavigne là-bas. Malheureusement pour les deux, ils n’étaient pas à proximité l’un de l’autre lorsque la catastrophe s’est produite. Leur vie a été écourtée le 2 mars 1943, lors d’une rafle à Nancy, en Lorraine.
Jean Lavigne déménage de Nancy à Vienne-Ville Nouvelle
Les nationaux-socialistes d’occupation en Allemagne en 1943 ont fait pression pour le devoir militaire obligatoire (STO – devoir de travail obligatoire), et le gouvernement français sous Pétain s’est conformé. Au départ, cette conscription ne s’appliquait qu’aux jeunes hommes nés en Allemagne en 1920, 1921 ou 1922.
Les hommes de Nancy et des environs reçoivent l’ordre de se présenter à la mairie le 2 mars 1943 pour une visite médicale obligatoire avant d’être expédiés au STO. Ce test a été effectué dans des conditions identiques à un physique militaire. Avant la Seconde Guerre mondiale, des générations de garçons français ont honoré la visite de ce médecin comme le début de l’âge adulte avec des cérémonies élaborées.
Malgré le fait que le service militaire obligatoire ait été suspendu pendant trois ans après la perte de l’armée française en 1940, de nombreux jeunes pensaient qu’ils pourraient raviver la pratique de la célébration de l’appel nominal.
Le 2 mars 1943, alors que de jeunes hommes attendaient de se présenter au conseil médical, la Gestapo procéda à une arrestation massive surprenante dans les rues et les pubs.
Après avoir purgé une peine dans les prisons françaises et les camps de concentration de Nancy, Ecrouves et Compiègne, le 22 avril 1943, Jean Lavigne débarque à Mauthausen. Lors du voyage de l’opération Meerschaum, il était l’un des 997 hommes envoyés faire leurs valises.
Le prisonnier 28239, ainsi que 814 de ses compatriotes français, ont été transférés au sous-camp de Wiener Neustadt. Il a contribué à la construction de l’immense hangar Serbenhalle utilisé dans la production de roquettes.
Son décès survint le 26 septembre 1943. Vingt-cinq prisonniers de diverses nationalités moururent dans le camp de Wiener Neustadt entre le 20 juin et le 20 novembre 1943. L’employé de bureau Jean Lavigne, le plus jeune des 19 Français qui périrent à Wiener Neustadt, n’était que 29 ans. Sa courte vie s’achève à l’âge de 20 ans.
René Mangin, témoin du transport des détenus vers Mauthausen et son camp satellite, est lui-même arrêté le 2 mars 1943, lors de la rafle de Nancy et transporté à Mauthausen. En plus de Mauthausen, le prisonnier numéro 28303 était hébergé dans les sous-camps de Wiener Neustadt et Redl-Zipf et dans la ville de Gusen.
Peu de temps après son retour, il a ajouté : « Si nous en avions parlé aux gens, ils nous auraient déclarés fous ! et il ne voulait pas en parler. Les derniers jours de Jean Lavigne sont décrits dans son autobiographie, Le Triangle rouge, écrite cinquante ans après avoir dirigé des visites scolaires dans les camps de concentration de Mauthausen et fait une présentation sur le processus de déportation. René Mangin est décédé à Nancy en 2002. Dans son éloge funèbre, il a fait l’éloge de Jean Lavigne à plusieurs reprises.
La Serbenhalle construite par Jean Lavigne, Mangin et les autres détenus du sous-camp de Wiener Neustadt a été visitée par des militants autrichiens et des membres français de l’ Amicale de Mauthausen le 28 octobre 2014, soixante et onze ans après la mort de Lavigne. Ce qui suit a été initialement lu à haute voix sur le site de l’épreuve de Jean Lavigne et a été écrit par René Mangin à propos de son ami.
Recit de René Mangin sur la mort de Jean Lavigne
J’avais l’habitude de voir un ami que je me suis fait en prison tous les soirs dans le dortoir de l’infirmerie quand j’étais à la prison d’État de Nancy. Jean Lavigne a contracté une méningite, mais il n’avait absolument aucun accès aux soins médicaux et les antibiotiques étaient incroyablement difficiles à trouver. Son poids, tout au plus 30 kg, était dangereusement bas.
J’ai essayé d’alléger l’ambiance ici. La culture française, les proches et “sortir d’ici” ont tous été discutés. Il m’a dit personnellement : « Tout va bien, mon vieux Mangin, nous reviendrons à Noël. Nous avons souri amèrement en nous disant au revoir en 1943. J’ai persisté de cette manière jusqu’à ce qu’enfin…
J’avais déjà passé une matinée au bureau, alors je suis allé directement à la ligne du déjeuner. Nous avons été croisés par quatre détenus qui traînaient un cercueil en planche de sapin blanc. Quelqu’un a dit : « C’est le petit Lavigne », et ma tête s’est retournée pour regarder. J’ai ressenti un tel désespoir que j’ai éclaté en sanglots. Mon ami très proche. A ce sujet, je n’aurais pas pu avaler de soupe.
La Veuve Couderc de Pierre Granier-Deferre, drame psychologique franco-italien, a été présenté pour la première fois au public en 1971. Il est basé sur le roman éponyme de Georges Simenon. Un jeune homme étranger (Alain Delon) visite une ville française endormie à l’été 19341. Il devient l’ouvrier agricole de Veuve Couderc (Simone Signoret).
Les beaux-parents, qui n’ont jamais embrassé leur nouvelle femme patriarche, veulent qu’elle parte afin qu’ils puissent récupérer la ferme familiale. L’amante du jeune homme, la veuve muette.
Cependant, il entame une relation avec la jeune nièce enceinte de la veuve (Ottavia Piccolo). Mais la femme est resolve inspire le respect et il trouve du réconfort dans sa compagnie. Cependant, c’est un criminel du nom de Jean Lavigne qui s’est évadé de prison. Les proches de la riche veuve ont menacé la police de représailles. La porte de la grange est verrouillée. La balle qui a tué Jean a également tué son soignant temporaire.
Voici la version définitive du texte : En 1922, Jean Lavigne, fils du physicien Étienne Lavigne, avait assassiné deux individus lors d’un attroupement solennel. Interrogé par le président du tribunal, il expliqua ainsi sa conduite : « J’avais eu assez. Le design intérieur est horrible. C’est la première grande rencontre entre Alain Delon et Simone Signoret, les monstres sacrés du cinéma français. La performance de Delon dans cette adaptation de Simenon était sans doute sa plus grande.
C’est pourquoi il ne s’est jamais senti aussi à l’aise dans un rôle de personnage inventé qu’en ce moment. Delon est la même personne que Jean Lavigne. Deux ans plus tard, il campera un juge d’instruction qui agit à l’image de son frère silencieux et maussade dans “Les granges brûlées” de Chapot.
La superbe partition de Philippe Sarde et les talents d’acteur de Jean Tissier (dans le rôle du vieux Couderc) et d’Ottavia Piccolo (dans le rôle de son jeune et beau voisin) élèvent cela au niveau d’un drame psychologique de premier ordre.
Jean (Alain Delon), évadé purgeant une peine de cinq ans pour meurtre, rencontre la vieille paysanne, la veuve Couderc (Simone Signoret), qui l’accueille jusqu’à l’arrivée de Félicie (Ottavia Piccolo), la jolie voisine , et leur histoire d’amour continue.
Pierre Granier-Deferre a réalisé un long métrage compétent. Même si ce n’est pas la photo la plus célèbre de Delon, j’ai trouvé qu’il y avait fait un travail fantastique. Encore une fois, son personnage n’a pas beaucoup de mots parlés, mais il dit beaucoup avec ses yeux.
Il a travaillé pour la première fois avec la talentueuse Simone Signoret sur cette photographie, et son portrait d’une femme abattue par la vie et dévorée par la jalousie est parfait. Ottavia Piccola, reconnue pour son charisme et sa vivacité, complète le trio. L’intrigue traîne et semble parfois stéréotypée, mais la dynamique familiale à trois fonctionne à merveille.
“La Veuve Couderc” est donc un excellent film car il met en scène deux géants du cinéma. Jean Lavigne (Alain Delon) est un étranger qui erre dans un petit village et trouve du travail dans une ferme.
Couderc (Simone Signoret), une vieille veuve, lutte pour protéger sa propriété contre la reprise par ses propres parents aisés. Une romance se développe entre deux personnes dans la France rurale des années 1930.
Puis le mystérieux Jean se lance à la poursuite de Félicie, la jeune cousine de la veuve Couderc (Ottavia Piccolo). La balance de la justice semble s’être équilibrée en sa faveur, mais le destin attend dans les coulisses.
Les événements relatés dans “La veuve Couderc”, qui racontent l’histoire de l’inimitié d’une famille sur fond de montée du fascisme et de dépression, ont été critiqués pour annoncer un avenir sombre.
L’image est basée sur un roman de Georges Simenon, dont les œuvres ont fourni au cinéma un riche héritage littéraire au cours des cinquante dernières années. C’est une belle représentation du cinéma conservateur de Pierre Granier-Deferre, qu’il utilisait pour argumenter contre la Nouvelle Vague.
Après avoir travaillé ensemble dans le drame psychologique Le chat avec Jean Gabin, le réalisateur retrouve sa co-vedette Simone Signoret. La tragédie rurale se déroule dans une ferme entretenue par une veuve qui n’a eu aucun don dans sa vie, et la partition est à nouveau signée Philippe Sarde, qui avait auparavant agrémenté une élégie de film d’une belle musique sombre.
Delon, la lèvre supérieure à nouveau recouverte d’une moustache, retrouve son silence melvillien, et Signoret reprend le rôle de la femme âgée et blessée qu’elle incarnait dans le précédent long métrage du réalisateur ; leurs tons de peau correspondaient initialement le mieux à la configuration relativement discrète du film. Malheureusement, l’intrigue dévie vers les drames annoncés à la suite de la rencontre entre les “deux monstres sacrés” dont les visages remplissent l’affiche.
A une certaine époque, l’immense forêt des écrits de Georges Simenon était un véritable trésor dans lequel n’importe quel réalisateur pouvait puiser un sujet, une orientation, une atmosphère, et, même en les maltraitant, parvenir à faire vivre un monde, telle est l’intensité de la puissance d’évocation du romancier.
Sans doute toutes les adaptations ne sont-elles pas d’excellente qualité, notamment celles de Maigret, car les cinéastes ont typiquement privilégié la solution d’une énigme policière (rarement vitale) à ce qui compte vraiment pour l’auteur : la recréation d’un univers.
Les romans de Simenon peuvent sembler simplistes à première vue, mais ils regorgent de compétences brutes et immédiates qui vous rendront accro dès le premier paragraphe et ne lâcheront jamais prise. Quoi qu’il en soit, c’était la norme dans un passé pas si lointain.
Il semble que les cinéastes modernes pensent que les histoires ancrées dans le monde d’hier ne peuvent plus intéresser un public féru d’images numériques et de questions de société, comme en témoigne la rareté de la liste.d’adaptations publiées dans le très exhaustif site Tout Simenon, et que l’on retrouve développées dans depuis l’an 2000.
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